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Mon journal en Tunisie

(Sidi Bou Saïd, Tunisie, Lina et Carole)

J’étais très heureuse de savoir que j’irai en Tunisie pour une formation. Mes informations sur ce pays étant très limitées, je suis restée des heures en ligne pour visionner des vidéos et lire des articles. J’ai fait une liste des endroits que je voudrais visiter : le centre-ville, Sidi Bou Saïd, Carthage, la Marsa, l’ancienne ville qui abrite la mosquée et l’université de Zaytuna (construite en l’an 699), ainsi que les marchés populaires, les centres commerciaux, la Corniche …

Le vol direct de Beyrouth à Tunis, la capitale, dure 4 heures. De mon hublot, J’ai commencé à voir la Tunisie. La vue est très belle et ma joie grandissait.

 Une heure pour un taxi !

Le premier jour de notre arrivée en Tunisie, nous avons décidé de nous diriger vers l’avenue « Habib Bourguiba », qui est l’artère principale de la capitale. Au début de la rue, qui s’étend sur un kilomètre et demi, une montre entourée d’un étang d’eau se dresse. Boutiques, cafés, restaurants et hôtels occupent les deux côtés de l’avenue qui porte le nom de l’homme qui a contribué à l’obtention de l’indépendance du pays vis-à-vis des Français en 1956, et qui en est devenu le président par la suite.

La grande montre, avenue Habib Bourguiba

De nombreux monuments importants s’y trouvent, entre autres, la statue de l’historien et sociologue Abd al-Rahman bin Khaldoun al-Tunisi, le théâtre municipal (ouvert en 1902), ainsi que la « cathédrale de Tunis » bâtie en 1881 par le cardinal français Lavigerie. La rue se termine à l’ouest par une gare de train.

Nous avons fait le tour de la rue, mangé une « omelette tunisienne » dans un restaurant populaire, qui contenait des œufs, de la sauce tomate et des légumes, puis pour rentrer à l’hôtel, mon amie et moi voulions prendre un taxi. 10 minutes … 20 minutes … une demi-heure, et toujours pas de taxi vide. En demandant à un passant de l’aide, il nous explique qu’il faut appeler un taxi via l’application « BOLT », sinon c’est difficile d’en trouver un libre. L’inconnu nous a sauvées !

Les Bambalounis à Sidi Bou Saïd

"البمبالوني"

Bambalouni

Tôt le lendemain, nous nous dirigeons vers Sidi Bou Saïd qui se situe au bord de la Méditerranée, face à l’île de Malte, et à 20 kilomètres de la capitale. Les maisons y sont toutes peintes en blanc et bleu, et entourées de fleurs. Sidi Bou Saïd est situé sur une falaise rocheuse surplombant le golfe de Tunis. A l’intérieur de la ville, les touristes se rassemblent autour des vendeurs de « bambalounis », beignets tunisiens mangés avec du sucre, du miel ou du chocolat. Délicieux!

La médina, ancienne ville de Tunis

Lors de la formation pour laquelle on a été en Tunisie, nous avons appris à faire des vidéos d’interviews avec nos smartphones, afin de produire des articles de presse. Le dernier jour donc, nous nous sommes dirigées vers la vieille ville pour appliquer nos cours. Là, j’ai photographié Mme Hala Al-Tunisi en train de crocheter. Dites-moi ce que vous en pensez!

 

 

La ville est grande, ses magasins se collent l’un à l’autre, y compris ceux qui vendent la maroquinerie, les tapis, et les bijoux en or ou argent. L’artisanat y est toujours vivant, et attire les habitants du pays ainsi que les touristes. À la fin du marché, se situe la place au centre de laquelle il y a la mosquée de Zaytuna, qui occupe 5000 mètres carrés. Après avoir erré dans les rues de la vieille ville, nous avons mangé dans un restaurant qui sert de délicieux plats traditionnels, notamment le couscous et le tajine.

La semaine s’est vite terminée. J’ai pu voir la plupart des endroits sur ma liste, sachant qu’ils constituent une petite partie des choses à voir dans ce pays dont je ne savais pas grand-chose, et duquel je suis rentrée avec des milliers de photos dans ma mémoire et dans celle de mon téléphone.

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