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La Terre, la Terre, parlons-en de la Terre!

Liban | Le conseil des ministres décide de laisser faire les carrières qui dénudent nos montagnes libanaises de leur verdure. “1200 carrières sauf une, travaillent sans permis au Liban” dit le ministre de l’environnement libanais. Yomkom sonne l’alerte!

Au Liban, la situation est très alarmante, certains dommages à la nature sont très apparents, comme les dégâts des carrières dont on parle, mais aussi les sacs en plastiques dans la mer et les fleuves, les fumées noires que tu voies en passant à côté de Jounieh, Zouk, les grands monticules de poubelles dans ta rue et celles entassées à Burj Hammoud et Jieh, la déforestation permanente, accidentelle ou volontaire, la chasse non réglementée, la pêche à la dynamite et les usines et les municipalités qui déversent leurs déchets dans les fleuves et les rivières, la liste est longue. Mais il y a aussi des dangers que tu ne voies pas, dangers à ta santé, à celle des générations à venir, aux animaux qui font partie de la faune du Liban, dégâts qui, même si on les arrête aujourd’hui, prendraient 20 ans pour disparaître de la nature.

Pour n’en citer que quelques uns comme exemples, les centrales thermoélectriques, (stations de Zouk, Jieh, Bauchrieh, Bsâlim, Jamhour et Hazmieh -les 3 dernières ayant été endommagées par la guerre-, celles de Zahleh et de Baalbek à la Békaa, ainsi que celles de Deir El Amar et Deir Nbouh au Liban-Nord), dégagent des produits chimiques cancérigènes connus comme les polluants les plus fréquents, les plus durables et les plus présents, dans l’air, dans l’eau et dans les aliments, les polychlorobiphényles ou plus court les PCB.

D’autres sources d’exposition sont les décharges et d’incinération incontrôlée d’ordures de Naameh, Bsâlim et Zahleh, et dernièrement, suite à la crise des déchets, de l’incinération de déchets des poubelles collectives un peu partout au Liban.

Une autre importante source de pollution destructrice à ne pas oublier, la décharge des pétroliers dans la Méditerranée. Chaque année, 400 000 tonnes d’hydrocarbures sont déversées de façon illicite dans la Méditerranée, jusqu’à 10 grammes d’hydrocarbures par litre.

En fait, depuis la nuit des temps, les besoins et surtout les caprices de l’homme ont un impact dévastateur sur son environnement : se nourrir, se déplacer, se réchauffer, s’habiller… Ce même homme, en conséquent, a modifié et surtout détruit de façon importante l’environnement et certains de ses écosystèmes. Certaines modifications sont même irréversibles.

Le comble c’est que le 22 Avril était la Journée Mondiale de la Terre.

Qui a pensé à faire une journée de la Terre?
En 1970, Gaylord Nelson, sénateur Américain du Wisconsin, a eu l’idée de créer « Earth Day » : le Jour de la Terre, ou Journée Mondiale de la Terre,
Il voulait encourager les étudiants à mener des actions pour sensibiliser les gens sur l’importance et l’intérêt de protéger l’environnement. Il a été décidé qu’il soit célébré le 22 avril.
Aujourd’hui, plus de 184 pays, soit près d’un milliard de personnes, le fêtent. (Source : sciences et vie Junior).
L’objectif de cette journée est de défendre l’avenir de notre planète, en mobilisant un grand public, afin d’obtenir des mesures gouvernementales en faveur de la protection de l’environnement.
Gaylord Nelson est décédé en 2005 à l’âge de 89 ans, mais la journée Mondiale de la Terre continue d’être célébrée par de plus en plus de monde !

Prise de conscience mondiale.
Les actions prises par les étudiants encouragés par Gaylord Nelson, ont eu beaucoup de succès, et ont abouti à la création de l’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis.
Depuis, la lutte pour la protection de l’environnement a bien avancé.

Quelques dates importantes à retenir :
– Le Sommet de la Terre des Nations Unies qui eut lieu à Rio de Janeiro en 1992.
-Le protocole de Kyoto, programme international de lutte contre le changement climatique par la réduction des émissions de gaz qui fut approuvé en 1997 par 175 pays.
-L’accord de Paris, qui a été adopté par consensus par l’ensemble des 195 pays participants le 12 Décembre 2015. Il permet de lutter contre les changements climatiques, mais surtout, « il aboutit à un système de transparence et de bilan mondial auquel tous les pays sont assujettis ».

Que peux-tu faire pour aider ?
Agir au quotidien. Tu peux calculer ton empreinte écologique sur le site WWF (world wide fund, organisation qui s’occupe de la conservation des espèces animales en danger). Il s’agit d’un calcul qui te permettra de mieux identifier la façon dont ton mode de vie influe sur l’environnement. Tu pourras alors prendre des mesures pour alléger ton empreinte.

Dans cette video aussi apprends quelques actions qui peuvent faire la différence:

Nous avons aussi choisi cette vidéo pour toi, elle explique très clairement le changement climatique et ses menaces:

 

 

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